Il est malheureusement trop fréquent de voir des personnes prendre le volant sous l’empire de l’alcool et causer de nombreux accidents de la route. En France, il s’agit bien d’un délit puni par la loi, car il est interdit de conduire au-delà d’un certain taux d’alcool dans le sang. Quelles sont alors les conséquences qui peuvent résulter d’un tel acte ? Nous vous en parlons dans cet article.

La récidive d’alcool au volant, qu’est-ce que c’est ?

On parle de récidive d’alcool au volant, lorsqu’une personne, qui a déjà été condamnée pour conduite en état d’ivresse, se retrouve arrêtée dans les 5 ans après sa condamnation, pour les mêmes faits ou des faits similaires : refus de se soumettre aux vérifications de test d’alcoolémie ou conduite en état d’ivresse manifeste.

Que dit la loi sur la récidive d’alcool au volant ?

Une personne arrêtée dans les circonstances évoquées ci-dessus s’expose à des peines prévues par la loi française. En effet, le taux d’alcool autorisé par la loi ne doit pas dépasser 0,5 g/l de sang (0,25 mg/l d’air expiré) ou de 0,2 g/l s’il s’agit d’un permis probatoire. Vous pouvez en savoir plus sur cette page.

Les cas de récidive d’alcool au volant engendrent plusieurs conséquences pour le conducteur.

Les sanctions auxquelles s’expose un conducteur en cas de récidive d’alcool au volant sont les suivantes :

  • Un emprisonnement de 4 années ;
  • Une amende de 9000 euros ;
  • Une annulation automatique du permis de conduire pendant 3 ans ;
  • Une confiscation obligatoire du véhicule sur-le-champ et une immobilisation du véhicule pendant une année ;
  • Une obligation de stage aux frais du conducteur sur la sensibilisation à la sécurité routière.

Comment se fait le contrôle du taux d’alcool au volant ?

Lorsque vous êtes au volant, le dépistage peut-être effectué par les forces de l’ordre dans plusieurs situations différentes. Le test de dépistage peut être consécutif à une interpellation à la suite d’un accident ou d’une infraction au code de la route, mais il peut tout aussi bien être pratiqué par les policiers lors d’un contrôle routinier, de manière aléatoire sans qu’il n’y ait eu ni infraction ni accident.

Pour le test de votre alcoolémie, il doit être réalisé par les agents de police à l’aide d’un éthylotest qui permet de révéler un éventuel état alcoolique en précisant si le conducteur est oui ou non « positif ». Selon les articles L.234-3 et L.234-9 du Code de la route, il faut le faire avant toute vérification.

La récidive d’alcool au volant peut vous coûter la confiscation de votre voiture et de votre permis de conduire en plus d’autres peines selon les dégâts comme nous l’avons vu un peu plus haut. Il va sans dire que se mettre au volant en état d’ébriété, est un comportement à risque qui est malheureusement bien trop observé encore de nos jours et qu’il s’agit, surtout quand vous avez déjà été l’objet d’une condamnation en la matière, d’un acte qui peut engendrer de lourdes conséquentes sur votre permis de conduire.